On fait la course ? [PV Thresh]

Cela faisait plusieurs jours qu'il parcourait les terres de Valoran, à la recherche d'âme à qui faire découvrir les joies impie de la souffrance. Traversant forêts, plaines, rivières, montagnes et autres paysages divers et variés, rien ne pouvait lui faire renoncer à sa lugubre tâche, qu'il accomplissait avec un grand plaisir malsain. Peut lui importait la durée du voyage. Qu'il soit long ou court, là n'était pas le problème. Il finirait par trouver des mortels avec qui s'amuser. La vie était loin de manquer en ces terres, mais fallait-il encore trouver des âmes qui en valaient la peine. Car les êtres considérés comme fragile, comme ceux s'écroulant aux premières secondes, finissaient par connaître une mort rapide et brutal. Comment voulez-vous vous amuser, si vos jouets se brise si facilement ? Autant les achever et passer à autre chose. Relancer la traque d'une nouvelle cible qui pouvait s'avérer être résistante et donc, divertissante pour celui que l'on connaissait sous le nom de Thresh.

Ses pas l'emmenèrent aux pieds de Piltover. En vue de la nuit qui couvrait les faubourgs de son voile ténébreux, la plupart des habitants résidant en ces lieux devaient être chez eux, en train de dormir ou de s'occuper de diverses façons. Le garde aux chaînes s'engageât dans ses lieux, profitant du voile sombre pour se permettre d'arpenter ces lieux normalement bondé de monde. Marchant d'un pas vif et déterminé, il scrutait avec une grande attention les environs, à la recherche d'une éventuelle proie. Sa lanterne en avant, il ne perdit pas une miette de ce qu'il pouvait voir. Il ne laissait aucun détail, aucun indice prouvant la trace d'un être vivant s'échapper.  

Alors que le crane régnant dans le dos de sa veste, donnait l'impression d'être en quelques sortes vivant de part la démarche de Thresh. Ce dernier entendit de légères détonations retentir à travers les ruelles du coin. Il parcourra les rues en directions des agitations. Après plusieurs dizaines de minute de marche, les explosions commencèrent à se calmer, jusqu'à ne plus se faire entendre. Laissant finalement place à des bruit de pas.

Une pâle et fine silhouette, se présentait à lui au bout de la ruelle qu'il arpentait. Il se rapprochait de plus en plus d'elle. N'étant plus qu'à quelques mètres la silhouette finit par réagir. Alors qu'elle préparait son arme, Thresh lança sa faux en direction de ce qui pourrait s'avérer être sa future proie. Qu'il est atteint sa cible ou non, il se mit à rire en apercevant cet erre qui se trouvait être une mortelle d'un jeune âge.

« Bien le bonsoir ma chère. Que fais-tu en ces lieux à une heure aussi tardive et dans cette nuit bien sombre ? » Dit-il de sa voix spectrale accompagnée sarcasme.

Hum... Dommage, la faux fut lancée un poil trop haut. Dans un sens cela était tant mieux pour Thresh, qui à la vue de sa victime, se retrouvait être une des championnes de la ligue. Son nom lui avait échappé. Mais il se souvenait de ces armes et des dégâts colossaux, qu'elle engendrait avec. Son sourire se fut plus prononcé. L'emporter maintenant ne servirait à rien. Ôter la vie, à celle qui complique ceux des autres, serait comme soigner une blessure. Autant la laisser agir et empirer les choses par la suite.

Thresh tira la faux vers lui, l'humaine s'étant baissée, bien que tardivement, ne risquait rien pour le retour. Quoi que tenter de faire la peur du retour, aurait pu être amusant. Le gardien récupéra alors son crocher. Le tenant par les chaînes, il le laissait se balancer de droite à gauche. D'un mouvement sec de son poignet droit, il fit tourner l'arme et les quelques maillons osseux de sa chaîne, avant de l'arrêter brusquement après trois tours. À ce moment-là, ils firent un mouvement de pendule. Il mit fin à ce balancement continuel et encensé en récupérant l'arme par son manche. Présentant sa lame vers sa tête, il passait sa main gauche sur cette dernière, comme pour vérifier son tranchant. Ce mouvement étant habituel chez ce Garde aux chaînes, ne durait que quelques secondes. Le temps de silence qu'il y eut entre ses paroles et celles de la jeune filles. 

Le garde aux chaînes restait attentif à ce qu'elle disait, ainsi qu'à sa gestuelle. Notant au passage qu'elle avait été tentée de lui tirer dessus avec l'une de ses armes. Était-elle au courant que cela ne servirait à rien ? Peut importe. Il put constater que cette mortelle était prise d'une folie, à la fois sans nom et incurable. Elle parlait d'exploser des êtres vivants, comme lui parlerait de les torturer. Elle s'avérait être de plus en plus intéressante. Thresh ce mit à rire quand elle lui rendit son sarcasme. Cette jeune humaine n'avait pas froid dans le dos, bien. Cela ne pouvait que lui plaire.

Le faucheur spectral émit un léger rire au surnom que lui avait donnée cette jeune fille.

« Vi ? Hum... Ce nom ne m'est pas inconnu. Je ne suis pas de son côté. Ni du tiens par ailleurs. » Dit-il de sa voix spectral. « Mais que cela ne t'empêche pas de mettre le feu à cette ville. Cela pourrait même être intéressant. » Dit-il accompagné d'un léger sourire. « Je pourrai même t'aider si tu le souhaites. » Finit-il par un rire plus sinistre que les précédent.

La réaction de l'humaine ne pouvait que faire perdurer le sourire du Garde aux chaînes. La folie de la mortelle, marquée par son expression dont son sourire, était belle à voir. Une personne aussi jeune est frêle qu'elle. Comment pouvait-on croire que ce type d'être pouvait en être atteint? Enfin, non. Ce genre de choses n'était pas prédéfinit par l'apparence physique. La corpulence, le style vestimentaire, la démarche adoptée, la couleur de peau, de cheveux et autre. Ce n'était pas ça qui définissait réellement quelqu'un de fou. C'était bel et bien un mental. Bien que ce dernier pouvait être différent de l'un comme de l'autre, il y avait toujours quelque chose, qui faisait qu'il soit atteint de cette folie. Une façon de penser, une simple passion aussi sinistre ou meurtrière soit-elle. Un seul de ses éléments suffisaient.

« Quelle bonne idée ma chère. » Fit-il accompagné d'un air plus que satisfait, une fois qu'elle avait fini de rire.  

La mortelle avait fini par sortir de sa ''cachette'' et adopta une gestuelle qui accompagnait ses mots, pour se présenter à l'être sadique qu'il était. Son nom, Jinx, lui rappelait en effet cette championne aux armes à feu multiples. Exécutant rapidement ses adversaires, comme détruisant les bâtiments à vitesse grand V. *Ouiii. Ouiii ! Cette humaine promet d'être divertissante !* Lui qui l'avait soutenu à plusieurs reprises. Il connaissait une partie de sa puissance, bien que de la faille, elle soit différente, voir assez limité. Il lui tardait donc de voir comment cela allait se passer en dehors des champs de justice. Sachant que là, la vie de la mortelle était réellement en jeu. Mais s'en préoccupait-elle réellement ?
À sa façon d'être, la réponse était évidente. Tant qu'elle pouvait continuer sa folie, elle resterait en vie.

« Donner les bonnes manières avant de donner le chaos ? Mhmm... Bien. Je suis connu sous le nom Thresh, le Garde aux chaînes. Je pense ne pas avoir à te préciser pourquoi. » Acheva-t-il avec sur un léger ton sarcastique pour sa dernière phrase.

Le faucheur spectrale faisait tournoyer sa faux en continue. Toujours pensif sans pour autant être inattentif. L'histoire des ''pilties'' n'avait pas été oubliée. Si des êtres la traquaient, cela faisait de base, des âmes supplémentaires. Mais cela voulait aussi dire que cette mortelle était plus dangereuse qu'on ne pouvait le penser. Donc, mettre plus de temps tout en accentuant ce chaos, cela attirerait d'avantage de monde. Ce qui voudrait dire, d'avantage d'âmes que ces quelques gardiens de la lois pourraient procurer. Sans compter d'éventuels civils qui pourraient se trouver dans le tas.
Son sourire ne pouvant s'accentuer d'avantage, il se mit à rire, le faisant résonner, plus ou moins volontairement, dans les ruelles avoisinante.

« Et bien ma chère. Je t'en prie. Ouvre donc le chemin. Je couvrirai tes arrières, ne t'en fais pas pour
cela. Conserve ses précieuses ressources pour la destruction de ses bâtiments. Quant à moi. Je m'occuperai de ces quelques nuisibles. » Fit-il sur un ton amusé, qui ferait normalement fuir les êtres les plus censés.